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 Mostra 2006

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2 participants
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Wotan
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MessageSujet: Mostra 2006   Mostra 2006 EmptyMer 6 Sep à 14:40

A tous les amateurs de ciné, la Mostra 2006 a débuté le 30/8 et se terminera le 10/9. Parmi les réalisateurs présents, je cite pèle-mèle Brian de Palma avec "Le Dahlia noir" ' (avec Scarlett Johannsonn dans le rôle de la femme fatale tongue), Darren Arronofsky (Pi, Requiem for a dream...), Stephen Frears, Alain Resnais, Paul Vehoeven, Johnnie To, David Lynch, Oliver Stone (et ses twin towers).

Voici pour votre plaisir, la liste des films en compétition :

    Fallen
    La Stella Che Non C’è
    The Fountain
    Hollywoodland
    The Golden Door (Nuovomondo)
    Children Of Men
    Le Dhalia Noir
    Bobby (avec Sharon Stone, Lindsay Lohan Demi Moore, Svetlana Metkina)
    The Queen
    Daratt
    L'Intouchable
    Paprika
    Nue Propriété
    Mushi-shi
    Petites Peurs Partagées
    Ces Rencontres Avec Eux
    Fangzhu
    Hei Yanquan
    Zwartboek
    Sang Sattawat
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The Wraith
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The Wraith


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MessageSujet: Re: Mostra 2006   Mostra 2006 EmptyMer 6 Sep à 21:47

Merci, Wotan !

J'espère que tu pourras nous faire suivre cette Mostra et nous commenter le palmarès en son temps. Wink
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Wotan
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MessageSujet: Re: Mostra 2006   Mostra 2006 EmptyJeu 7 Sep à 17:12

The Wraith a écrit:
Merci, Wotan !

J'espère que tu pourras nous faire suivre cette Mostra et nous commenter le palmarès en son temps. Wink

Je vais essayer mais je ne vous garantis rien. Commençons par le film de David lynch "Inland Empire". Au regard des premières impressions, le réalisateur semble toujours aussi dérangé et il apparaît difficile sinon impossible de comprendre comment son cerveau fonctionne.

Bon, alors "Inland Empire", petit synopsis :
Sue, comédienne qui habite dans une luxueuse maison d'Hollywood, a décroché un rôle pour un film qu'elle espérait beaucoup pouvoir interpréter. Alors que le plateau de tournage est prêt, elle y rencontre son partenaire à l'écran, Devon. Ils se lancent dans une séance de lecture avec le réalisateur. Soudain, des bruits résonnent au fond de l'immense salle. Le cinéaste apprend alors à ses deux comédiens que le film qu'ils vont tourner est en fait un remake. Détail qui a son importance : celui-ci n'a jamais été terminé car les deux acteurs ont été assassinés... Laughing Very Happy Very Happy Prometteur non ???

Critique en règle piochée sur la toile :

L'ANTRE DE LA FOLIE

Qui est le plus fou : David Lynch ou son héroïne ? Voilà une question que l'on a bien le temps de ressasser pendant les presque trois heures d'INLAND EMPIRE. La réponse s'impose à la sortie de la projection : c'est bien le réalisateur. Atomisant la complexité de LOST HIGHWAY, faisant passer les questionnements psychologiques et identitaires de MULHOLLAND DRIVE pour des discussions de bal populaire, Lynch plonge en pleine abstraction et façonne un récit qu'un prix Nobel de chimie serait incapable de résumer. L'actrice Laura Dern elle-même confesse ne pas avoir eu la moindre idée de ce qu'elle jouait sur le plateau et ne toujours pas le savoir. C'est à se demander si, en suivant son personnage dans ce monde de réalités multiples, le spectateur ne pénètre pas en fait l'esprit même de David Lynch. Les couloirs glauques, ruelles hostiles, pièces mystérieuses dans lesquels déambule l'hagarde héroïne n'étant qu'une projection cinématographique des ramifications (quelque peu endommagées ?) du cerveau du cinéaste, une exploration intime de sa propre psyché. Sleep

Du tangible à la rescousse

Cette expérience, dévorante en énergie, n'en est pas pour autant un calvaire cinématographique. Car on y trouve des choses concrètes auxquelles se rattacher.

Laura Dern, même sans vraiment savoir pourquoi elle est là, réalise une performance qui force le respect. La comédienne se donne corps et âme à son personnage, au point de parfois sembler en souffrir personnellement. Sa présence à l'écran est telle qu'elle éclipse totalement Justin Theroux et Jeremy Irons. Et puis, il y a ces séquences terrifiantes, qui glacent le sang en un instant (la rencontre avec la voisine) ; ces savantes compositions d'images (inquiétants visages sur-imprimés) ; ces mises en abyme troublantes ; ce travail sur le son, qui relève du triturage chirurgical ; cette partition ensorcelante d'Angelo Badalamenti. De quoi donner quelques certitudes au spectateur, souvent laissé à lui-même dans cet ouragan psychologique, perdu comme un gamin claustrophobe enfermé dans un sombre cagibi. Sleep drunken Surprised
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Wotan
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MessageSujet: Re: Mostra 2006   Mostra 2006 EmptyJeu 7 Sep à 17:20

Et le film de De Palma, me direz-vous ? Patience les amis, ça arrive :

"Le Dahlia noir" synopsis du remake :

Lee Blanchard et Dwight « Bucky » Bleichert, deux anciens boxeurs devenus policiers, acceptent de reprendre les gants pour un combat les opposant, afin de promouvoir l'image de la police. Ce « sacrifice » leur permet d'être promu au service des mandats de la police de Los Angeles. Rapidement, Lee et Bucky deviennent inséparables et vont même former un ménage à trois avec Kay, la protégée de Blanchard. Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague, est découvert le corps atrocement mutilé et coupé en deux d'une jeune fille, Elizabeth Short. Cette affaire criminelle dite du « Dahlia Noir » va vite monopoliser leurs efforts. Mais à mesure que l'enquête avance, les deux hommes sombrent dans les abysses...

Première critique, dure, très dure :

Certains romans ne sont pas faits pour êtres adaptés au cinéma. Tel est le cruel constat qui s'impose à la vision du DAHLIA NOIR, tiré du chef d'oeuvre éponyme de James Ellroy. Pourtant, il avait tout pour fasciner Brian de Palma : jeux de masques, meurtre violent, obsession malsaine du mal... Si la première demi-heure, hautement fidèle, augure du meilleur, tout s'écroule trop rapidement. Il était bien sûr impossible de retranscrire les 500 pages du « Dahlia Noir » dans leur intégralité. Mais cette lecture dense, ravageuse et dérangeante aurait dû au moins être retranscrite via une ambiance, un cheminement psychologique. Or, de Palma ne délivre aucune intention. Les personnages sont trop monolithiques pour surprendre. L'enquête, bâclée, n'a pas cette lenteur poisseuse qui conférait au livre son atmosphère délétère. La victime Betty Short et son destin tragique, source des obsessions des deux flics, n'y existent alors quasiment pas. Le récit n'en apparaît que plus fade et banal. Quant à la révélation finale, elle est traitée comme un épisode de SCOOBY DOO. Beaucoup trop appuyé dans sa mise en scène, son montage, sa musique et son interprétation, LE DAHLIA NOIR apparaît même comme un hommage raté aux films d'antan. Etrangement, seul Josh Hartnett s'en tire merveilleusement. Au final, les amoureux du roman seront irrités. Les autres s'ennuieront ferme.
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Wotan
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MessageSujet: Re: Mostra 2006   Mostra 2006 EmptyJeu 7 Sep à 17:23

La surprise du festival vient peut être du dernier film de Stephen Frears avec "The Queen". Le scénario semble au premier abord un peu léger mais la surprise est au rendez-vous :

En août 1997 la princesse Diana meurt tragiquement dans un accident de voiture à Paris. La Reine Elizabeth II, alors en vacances dans sa résidence écossaise, refuse de réagir publiquement, arguant que ce décès est une affaire privée. Mais dans les heures qui suivent la mort de Diana, le peuple anglais fait montre d'un chagrin sans précédent. Le silence pesant de la Reine, et son refus d'embrasser publiquement le deuil, embarrassent Tony Blair, élu trois mois auparavant. Il sent que cette attitude distante pourrait nuire à la monarchie. Il va alors tout faire pour convaincre Elizabeth II de changer de comportement, et ainsi asseoir sa popularité et son influence sur la souveraine.

Critique d'un veinard qui se tape tout le festival :

Les Anglais nous ont habitué, à la télé, à traiter de l'actualité la plus récente (STATE OF PLAY, SEX TRAFIC, MI-5) avec une intelligence rare. Avec le téléfilm THE DEAL, Stephen Frears avait étudié le parcours de Tony Blair vers la direction du Parti Travailliste. Cette fois, il s'attaque à l'attitude de la Reine Elizabeth II lors de la mort de Lady Di. N'ayant pas la prétention de juger, le scénario de Trevor Morgan offre une vision politique et humaine prenante, dénuée de tout manichéisme. Ici, pas de méchante Reine, de gentille Princesse, ou d'opportuniste Premier Ministre. Stephen Frears y bâtit une mise en scène sobre, très protocolaire, d'où affleurent quelques délicates bonnes idées (la vue du corps de Diana par Charles). Thriller politique, THE QUEEN est aussi et avant tout le portrait subtil, passionnant et étonnamment intimiste d'un homme tiraillé entre le pouvoir et ses opinions (Blair) et d'une femme, Elizabeth II, qui apparaît bouleversante, hilarante, complexe et humaine. Ils sont campés par un Michael Sheen et une Helen Mirren incroyables de vérité. Cette précision quasi-clinique sait également ménager l'émotion avec des images d'archives sur l'engouement de l'hommage populaire à Diana. Un engouement qui, dénué de toute explication, n'en apparaît que plus surprenant.
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The Wraith
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MessageSujet: Re: Mostra 2006   Mostra 2006 EmptyJeu 7 Sep à 21:32

FABULEUX !!!

Voilà des chroniques comme je les aime... Rolling Eyes

Si on m'appelle Monsieur Cinéma, Wotan est assurément Monsieur Festival...

Ca fait plaisir d'avoir des infos sur ce genre de manifestations et de savoir tout de suite où les trouver... Wink
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Wotan
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MessageSujet: Re: Mostra 2006   Mostra 2006 EmptyLun 11 Sep à 11:09

Ca y'est, le grand prix de la Mostra 2006 est tombé. cheers cheers

Et là, O surprise, l'heureux lauréat du Lion d'Or est un film asiat qui a même failli ne pas figurer à la sélection du festival.

Still Life de Jia Zhang Ke est en effet apparu dans la compétition durant le festival sous le label film surprise. De nombreux journalistes sont même passés à coté car la prog de ce film était ultra confidentielle.

Ah, j'allais oublier : premier prix d'interprétation pour Helen Mirren pour sa prestation dans "The Queen", éblouissante paraît-il et promise à un très grand avenir cinématographique.

Le palmarès complet :

    Lion d'Or du meilleur film :Still life de Jia Zhang Ke
    Lion d'argent du meilleur réalisateur :Coeurs d'Alain Resnais
    Meilleur jeune réalisateur :Emanuele Crialese pour The Golden door
    Prix spécial du Jury :Daratt de Mahamat-Saleh Haroun
    Lion d'honneur :Ces rencontres avec eux de Danièle Huillet
    Coppa Volpi du meilleur acteur :Ben Affleck, pour Hollywoodland d'Allen Coulter
    Coppa Volpi de la meilleure actrice :Helen Mirren, pour The Queen
    Prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir :Isild le Besco, pour L'Intouchable de Benoît Jacquot
    Osella du meilleur scénario :Peter Morgan, pour The Queen de Stephen Frears
    Osella de la meilleure contribution technique :Emmanuel Lubezki, directeur de la photographie, pour Children of men de Alfonso Cuarón
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MessageSujet: Re: Mostra 2006   Mostra 2006 Empty

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