de Djamel Bensalah (le ciel, les oiseaux et...ta mère, le raid)
avec Julien Courbey, David Saracino et Karina Testa
Synopsis : Considéré comme un illuminé, raté et mythomane, Johnny Leclerc rêve qu'il est comme tous ses autres camarades de la cité, c'est-à-dire arabe. Pour cela, il va s'inventer un patronyme, Abdel Bashir, et accompagné en tout clandestinité son meilleur ami algérien.
Il s'agit d'un film franchement moyen pour ne pas dire pauvre, voir mauvais.
Comme tous les films de "buddy movies", il s'agit de confiner deux personnalités que tout oppose.
L'originalité ici étant que Johnny, français de souche, rêve d'une origine arabe et se plie avec une dévotion exagérée aux traditions musulmanes, alors que son meilleur ami, d'origine algérienne, s'oppose à sa famille qui veut le contraindre à un mariage arrangé.
Bien sûr, comme dans toute comédie française de mauvais goût, tout est bien qui finit bien...
Le plus étrange, c'est qu'alors qu'on sent une volonté désespérée de promouvoir la culture arabe auprès de la population française et de rendre ses personnages sympathiques au yeux du public, on assiste à une succession de situations caricaturales sur le comportement des habitants des banlieues qu'un certain petit Nicolas ne renierait pas...
Ainsi, on y voit successivement le jeune arabe, voleur, bagarreur, escroc, maître chanteur... Curieux !
Voir même douteux...
Comme souvent dans ce genre de ratage, on y cherche désespérément un élément susceptible de sauver le film du naufrage.
Cette fois-ci, elle s'appelle Karina Testa !!!