Bollywood : du 26 avril au 3 mai au Grand Rex à Paris

Dépêche AFP

Fort d'un succès croissant auprès du public français, Bollywood s'offre un véritable festival à partir de mercredi et pour une semaine à Paris au Grand Rex, avec au programme des monstres sacrés du 7e art indien, des avant-premières, mais aussi des projections des grands classiques et de nombreuses animations.

Après deux années de suite dans la salle plus modeste du Trianon, le festival prend ses quartiers cette années au Rex, preuve de l'ampleur prise par le phénomène ailleurs que sur les rives du Gange, et plus particulièrement dans l'Hexagone.

Les afficionados du cinéma de Bombay, et ils sont de plus en plus nombreux, devraient se masser dès mercredi soir pour apercevoir le Brad Pitt de Bollywood, Shah Rukh Khan. Adulé dans son pays, il apparaît dans presque toutes les grosses productions du genre, et viendra, en compagnie de toute l'équipe, présenter son dernier film, "Veer-Zaara", qui sort le jour même en France.

En plus des 3.000 chanceux qui pourront participer à la soirée d'ouverture à l'intérieur du bâtiment, la production attend environ le même nombre de fans hystériques devant l'entrée pour espérer voir les acteurs.

Jeudi, un hommage sera rendu au réalisateur du film, Yash Chopra, en sa présence. Egalement producteur, il a activement participé à l'élaboration des codes de ce genre cinématographique. Vendredi ce sera au tour du réalisateur de "Swades" et de "Lagaan", deux grands succès, de présenter ses films.

Les samedi et dimanche seront l'occasion de découvrir la culture indienne et notamment la chanson et la danse, très présentes dans les films de Bollywood. Le cinéma sera paré aux couleurs indiennes et les spectacles de marionnettes alterneront avec les projections de films.

Enfin lundi, le festival tirera sa révérence sur une avant-première: la projection de "Black", le nouveau film du réalisateur de "Devdas", le film qui a fait connaître Bollywood au reste du monde.

Le terme Bollywood désigne l'industrie cinématographique de Bombay, qui sort chaque année près d'un millier de films de divertissement, reconnaissables à leurs couleurs vives, leur rythme endiablé et leurs scénarios romantiques.

rcr/glr/

AFP 251056

Faut reconnaître que le cinéma indien a su trouver sa voie au milieu d'une production asiat de plus en plus prolixe. Je ne connais pas beaucoup Bollywood mais j'avais adoré "Coup de foudre à Bollywood" il y a quelques années, beaucoup moins Charas et plutôt accroché à Devdas.

Moi aussi, j'ai "découvert" et beaucou apprécié le style Bollywood avec "Coup de foudre à Bollywood" dont le titre original "Bride and Prejudice" faisant directement référence au livre "Orgueil et Préjugés" de Jane Austen...

Maintenant, je doute fort de l'autenthicité indienne de l'oeuvre, très certainement produit par les américains...