"Le Cactus" ou l'histoire d'un marketing surdéveloppé (quand on y pense, il s'agit rarement d'un gage de qualité
), porté par un casting quatre étoiles (Clovis Cornillac, Pascal Elbé, JP Darroussin, P.Richard et la plantureuse Alice Taglioni), le tout servi par un duo de réalisateurs auréolés d'un "succès" récent...
La mayonnaise allait elle prendre sous couvert d'une histoire d'hypocondriaque...? (et des dérives et autres mésaventures qui en découlent)
Oui...Non...
En fait, absolument pas...
La faute à...en réalité à peu près tout...
La palme revenant sans hésiter à un scénario d'une incommensurable indigence où s'affident: rebondissements ineptes (et prévisibles), vide abyssal, répliques miteuses, moralisation à outrance et autre trio amoureux (afin de pimenter le tout), dans ce qui semble être le but avoué: délabrer cette oeuvre, en lon, en large et en travers...
Cela dit, on serait tenté d'espérer qu'une réalisation soignée viendrait réhausser le niveau. Quel nenni! Dans le cas présent, le duo semble être parti en vacances (agréables peut être, nous n'en saurons rien), désertant le film et abandonnant les acteurs à leur triste sort...
C'est ainsi que ces derniers surnagent tant bien que mal, tout le poids du film reposant sur leurs épaules. Ils ne manquent ni de bonne volonté (enfin, pour la plupart), ni de talent (se référer à la remarque précédente), mais ils succombent rapidement, croulant sous les désastres accumulés...
Quel spectacle affligeant que celui d'un très bon C.Cornillac en mari "cocufié" et prêt à tout, malheureusement en roue libre; ou alors celui d'un P.Richard aux brèves apparitions malicieuses en papy baba cool; sans parler d'une splendide A.Taglioni, rayonnante de beauté...
En résumé, ce chef d'oeuvre de la comédie française, est ce qui s'apparenterait à la transposition sur grand écran, du..."Radeau de la Méduse"