[DVD] Domino

Si vous avez aimé la violence de "Tueurs nés" et la façon de filmer d'Oliver Stone, vous devriez apprécier ce film...

Certes, le propos est loin d'égaler en terme de réflexion cette référence...
Certes, la maitrise des changements de plans, de couleurs, d'angles de prise de vue n'est pas celle d'Oliver Stone...

Toutefois, Tony Scott réussit à nous en mettre plein la vue au risque même de transformer son film en bouillie visuelle et de nous rendre épileptique avant les 2 heures de durée du film...

On dirait la vision d'un furet sous acide !

Certes, le film est pas trop mal mais de là à le comparer à "Tueurs nés", faut pas pousser quand même. A trop surcharger l'image, on perd le spectateur et c'est bien dommage. La façon de filmer est plus proche de traffic par certains filtres de couleurs que de tueurs nés selon moi.

En revanche, je trouve l'idée du scénar assez recherchée, le coup de l'émission de télé réalité chargée de suivre une troupe de chasseurs de primes, fallait y penser.

J'ai été assez déçu par ce film qui malgré une mise en scène très rythmée, m'a paru assez plat à l'exception de quelques surprises de temps à autre.

Ma référence concernant "Tueurs Nés " d'Oliver Stone portait essentiellement sur la technique de réalisation dans laquelle se mutliplie un nombre incalculable de plans afin de donner du rythme au récit.

Déjà à cette époque, on avait reprocher à Oliver Stone un effet boruillon plus que dynamique à ses plus de 3.000 plans...

Dans le cas de "Domino", je ne crois pas qu'il y ait un plan d'une minute... On doit facilement atteindre les 4 ou 5.000.
Je suis d'accord. A trop vouloir en faire, on finit par perdre le spectateur d'une crise de tétanie ou d'apoplexie... Néammoins, j'aime cette recherche d'effets visuels créatifs et cette course à la surenchère lorsqu'elle est destinée à soutenir un propos comme c'est le cas ici...

Ok pour la référence à "Tueuré nés" alors. Personnellement, je trouve que cette course à la surenchère nuit à la qualité du cinéma et c'est bien dommage. A un moment donné, il faut s'arréter et prendre le temps de regarder.