Ceux qui auront lu certaines de mes chroniques précédentes auront compris que l’œuvre de Darren Aronofsky ne me laisse pas indifférent ; c’est peu de le dire.
Aux vues de »Pi » ou de « Requiem for a dream », mon attente était immense. Je dois avouer que « The fountain » m’a procuré initialement une impression qui relève de la déception pour partie.
Cependant, loin de moi, très loin de moi est l’idée de dénigrer ce film. Il n’est point un chef d’œuvre, je l’accorde ; il est fort bon au demeurant, surtout face à la production actuelle.
Si l’on choisit de prendre comme axe de lecture, cette quête effrénée d’échapper à l’immédiateté de son existence (le thème de prédilection d’ Aronofsky, selon moi), ce film offre (enfin) une réponse plus que positive.
Au-delà du suicide à la perceuse au foret de 12 de sa conscience dans « Pi », au-delà de la déchéance inéluctable de la tragédie grecque dans « Requiem for a dream », un échappatoire positif demeure : l’amour ; un espoir, enfin, une bonne raison de ne pas se donner la mort tout de suite pour se consacre aux drogues dans l’attente.
L’amour véritable.
Celui qui permet de se dépasser lui-même, celui qui permet de transcender le temps dans un autre rapport à l’Histoire, vue comme le dépassement de la mort, la sienne et celle des autres aimés.
Heureux, celui qui l’a rencontré !
(Ce n’est pas mon cas.)
Il y aurait tant et tant à dire !
Si jamais, il y a des volontaires pour poursuivre, je reste présent ces jours.
PS :
Peut-être que je fuis ce forum depuis un temps trop long ? Et qu’ainsi, j’ai basculé dans le camp des squelettes préhistoriques.
Quelques inclinations technophiles me poussent à ingurgiter le jargon du Web et à comprendre l’usage de « plussoyer », cependant, il se trouve que je n’ai pas compris la référence à « Agarwaen ».
D’avance, je remercie qui me tirera de l’embarras.