Film de : Alenjandro Gonzalez Innaritu (21 grammes, Babel)
Avec : Goya Toledo, Alvaro Guerrero, Jorge Salinas ...
Synopsis : Mexico. Un tragique accident de voiture. Les extremes de la vie, sous l'angle de trois histoires radicalement differentes: Octavio, un adolescent qui a decide de s'enfuir avec la femme de son frere; Daniel, un quadragenaire qui quitte sa femme et ses enfants pour aller vivre avec un top model; El Chivo, un ex-guerillero communiste devenu tueur a gages, qui n'attend plus rien de la vie.
Enfin, un coup de coeur !Un excellent film découvert grâce à mon comparse co-admin' Constantine : Amours chiennes.
Que les plus vicieux se calment et se prennent une douche bien froide, il ne s'agit nullement d'une oeuvre dans laquelle de pauvres créatures féminines se feraient inlassablement embrochés , ni même d'un documentaire sur la reproduction de la race canine.
Il s'agit en fait du premier film d'Alenjandro Gonzalez Innaritu. Par la suite, réaslisateur de l'excellent et poignant "21 grammes" et du prochain "Babel", dernièrement présenté au Festival de Cannes.
Si je vous dit que le scénario est signé du plus glauque des auteurs hollywoodiens : Guillermo Arriaga, à qui l'on doit également les scénarios de "21 grammes", "3 enterrements" (prix du scénario original à Cannes en 2005) et de "Babel", vous pouvez déjà être assuré d'être en présence d'un film social "coup de poing" dont on ne ressort que groggy...
Certes, ce film découpé en 3 parties, présente parfois des longueur (il dure 2h33 !!!) notamment durant la 2nde histoire, mais on sent d'ores et déjà dans l'intrigue sociale brutale ainsi que dans l'esthétisme minimaliste et réaliste de la caméra d'Innaritu ce que sera le sublissime "21 grammes".
Si vous ne deviez en voir qu'un, ce doit être "21 grammes".
Si vous pouvez en voir 2, regardez "Amours chiennes".
Voilà enfin un réalisateur qui parle de la vie telle qu'elle est, sans tomber dans le sirupeux ou le lénifiant comme un certain espagnol...
P.S. : Ami(e)s des animaux et Brigitte Bardot en devenir, abstenez-vous... La violence de la société humaine va ici de concert avec celle des canidés et vous auriez du mal à supporter la dizaine de cadavres qui jalonnent ce film.