Film de : Alexandre Aja (Haute Tension)
avec : Ted Levine (Le silence des agneaux, wild wild west, evolution, wonderland), Dan Byrd (Mortuary), Aaron Stanford (X-men II et III)
Synopsis : La famille Carter qui rassemble 3 générations décident de traverser le désert en camping car. Malheureusement, à la recherche d'un raccourci qu'ils ne trouveront jamais, les Carter vont affronter les pires cauchemards de l'Amérique.
Ce film est un remake éponyme de celui réalisé par le maître du genre, Wes Craven (Les griffes de la nuit, Scream, le sous-sol de la peur, etc...) en 1977.
A la différence d' "Isoaltion" qui jouait beaucoup sur l'atmosphère et la suggestion pour créer une tension et, par conséquent, une certaine angoisse, "la colline a des yeux" fait la part belle à l'horreur pure et simple, aux images chocs et aux mises à mort sanguinolentes et grandguignolesques...
Ici, Wes Craven s'attache à dénoncer les dangers du nucléaire sur la population humaine et renvoie l'Amérique face à ses propres démons et aux monstres qu'elle a elle-même créé...
Sans en faire une thèse philosphique de haute volée ou un phamplet anti-nucléaire à la Michael Moore, ce film a également le mértie d'apporter un semblant de réflexion et de profondeur...
Néammoins, il ne faut être dupe. L'intérêt de ce film est bien d'écoeurer le spectateur dans des situations plus violentes et nauséuses les unes les autres...
Dans ce cadre, il n'est pas sans rappeler "La dernière maison sur la gauche" du même Wes Craven dont la violence ferait pâlir les protagonistes d' "Orange Mécanique".
La réalisation, sans être originale ou exceptionnelle, est diablement efficace. Les acteurs, dont le jeu est réduit à quelques hurlements de terreur, sont justes et les effets spéciaux de qualité.
Le générique du film avec ses véritables images subliminales est de toute beauté et place le spectateur d'entrée dans un certain malaise.
Voilà enfin le VRAI film d'horreur à la fois crade, sanglant et véritable hommage à ses prestigieux ancêtres des années 80 !!!
Si vous n'allez en voir qu'un, c'est celui-là !