[DvD] Samourais

A l'époque des samouraïs régnait au Japon un démon nommé Shoshin Kodeni.
De nos jours, le commissaire Morio Fujiwara traque cet être démoniaque qui semble immortel. Kodeni est devenu le très puissant maître d'une multinationale spécialisée dans les jeux vidéo de combat. Morio soupçonne le dernier-né de ces jeux - Dark Bushido - de pouvoir se transformer en une arme.
Tandis que le commissaire enquête sur ce nouveau jeu, Kodeni choisit comme cible de sa malédiction Akemi, la fille unique de son adversaire, qui réside à Paris. Afin de contrecarrer les plans de Kodeni, Morio doit faire équipe avec Marco et Nadir, deux jeunes banlieusards habitués des salles de sport.

Réalisé par Giordano Gederlini
Avec Cyril Mourali, Maï Anh Le, Yazuaki Kurata

Voilà un film qui m'avait véritablement laissé abasoudi, tant sa nullité atteignait (et atteind toujours je suppose) des sommets gargantuesques...

Film s'action français (réalisé par un italien) dépasse allègrement les productions "besson" en matière de caricature (si si, c'est possible), et pourtant...non, il n'est pas issu de Europacorp. Surprenant en soi, car il en contient tous les ingrédients habituels...

Dès la lecture du speech, vous vous attendez au pire, et pourtant, vous ne serez surpris (en mal).
Le bad guy de service ressemble étrangement à un Freddy Krueger du pauvre, et désire mettre au point son arme de destruction massive personnelle, à l'aide d'un jeu vidéo qui tuerait ses possesseurs.
Afin de mettre un terme à sa malédiction, il s'accouple/viole la fille de son pire ennemi, une nuit et en rêve (notons les effets spéciaux dantesques), ce qui aura pour effet de balloner le ventre de la bougresse dès son réveil (un rapide je vous dis)...

Ainsi, notre commissaire japonais en chef (seul acteur à la prestation acceptable), devrai s'acoquiner de deux caricatures de "djeuns": un arabe dont la stupidité et la laideur, n'ont d'égals que sa tchache misérable (précisons que les dialogues sont hardus, et que les vannes sont désespérantes); et la belle gueule de service, blanc, italien (comme par hasard), et doué en art martial (c'est qu'il passe son temps à s'entraîner), et ignare, cela va sans dire. Deux boulets, somme toute...

Mais ce n'est pas terminé, les "méchants de service" sont des japonais risibles (la mafia, la mafia), et le rôle du "grand dur au coeur tendre" échoue au black de service, qui veut protéger ses amis en combatant le bad guy dans la salle de sport(et en traitant les japs de "POkémons" huhuhu)...

Fort heureusement pour nous, lors du combat final le bad guy se fera laminer par le rital, et pour cause le contrôle de ce dernier avait été en quelque sorte pris par son frangin de 8 ans, qui jouait au jeu vidéo en question...(et s'était mis soudainement à réaliser des combos dont il ne soupçonnait pas l'existence).

Bref, à jeter en pâtures aux lions si vous n'avez pas de pitié pour ces pauvres bêtes, tant ce film accumule les clichés, la critinerie (mais faites moi taire l'arabe de service!), les invraissemblances, la réalisation douteuse, et le manque de moyens...