Je suis disciple de la philosophie « fromage et dessert », qui comme chacun le sait, appartient au domaine réservé de notre belle nation, illustrée par son glorieux triptyque : grande cuisine, grande culture, grand Service Publique.
Je choisis le cinéma. Je choisis la télévision aussi.
Abandonnant toute raison, les deux en quantité immodérée.
Il reste que la découverte d’un film « à grand spectacle » et dans une moindre mesure pour tout autre type de projection, nécessite son semblant de décorum et de cérémonial : on ne déguste pas un whisky, 30 ans d’âge, dans un gobelet de plastique (si un lecteur a commis l’irréparable, qu’il aille se jeter sous le train à l’instant) ; c’est toujours préférable de boire son « JB » ou son « Clan Campbell » dans un vrai verre.
Le gel fixation extra-forte, effet mouillée et tenue longue durée, qui fait le bonheur des protagonistes de Renaissance, s’apprécie mieux bien placé dans l’une des grandes salles du Gaumont Disney qu’au premier rang d’un microscopique cinéma parisien (TW : avis partagé ?).
Idem pour chez soi : chacun préfèrera un plasma à un timbre poste (à moins évidemment de vouloir envoyer du courrier).
Finalement, cela reviendrait à une question de moyens et d’organisation.