Synopsis : L'agent du FBI, Tom Fuller, rendosse son personnage de grosse vieille black pour déjouer cette fois un vaste complot international et empêcher un dangereux virus informatique de frapper les fondements même des institutions américaines...
ATTENTION, POIDS LOURD !!!!Il est des films qui nous frappent de plein fouet dès les premières minutes avec la puissance d'une arme de destruction massive, au point que durant toute la durée de la projection, on a l'impression d'être scotché à son fauteuil comme groggy et pour lequel, une fois, les lumières rallumées, on a l'impression qu'un camion citerne nous ait passé dessus...
Avec "Big Mamma 2", imaginez, de plus, que le camion citerne explose en vous percutant et que son contenu, issu du nettoyage en profondeur des fosses septiques de tous les pavillons d'une résidence banlieusarde, se répande sur votre tronche...
Et bien, vous aurez une toute petite idée de l'impression que vous laisse les gags douteux et éculés du film, la médiocrité des acteurs, la plus profonde vacuité d'un scénario moralisateur destiné à la famille modèle américaine, la débilité agaçante d'un scénario écrit avec les pieds par un chimpanzé hydrocéphal...
Plus nul que "Miss FBI 2", plus moche que "Donjons et dragons 2", plus abrutissant qu' "Incontrôlable", BIG MAMMA 2...
le néant absolu !!!Tout y passe!!!
A commercer par la voix française agaçante de l'héroïne , celle de l'oncle Benz que l'on aurait castré ou celle du pirate noir d'Astérix qu'on aurait châtré, bien caricaturale, qui bouffe les "r", si chère aux nostalgiques de la colonisation et à Michel Leeb, puis vient les gags et les situations caricaturales : le chien de 3 kg bourré à la Téquila ( Pour info, un dé à coudre de vodka pour un chien de 6 kg reviendrait à faire boire 2 litres à un adulte normalement constitué... Des abrutis l'ont fait et franchement, ça n'a rien de drôle), le petit dernier à la limite de l'autisme à qui Big Mamma va apprendre à parler, la jeune goth rebelle à qui Big Mamma va apprendre à se méfier des hommes, la séquence du Spa et de la bombe dans la boue, la cascadeur en scooter des mers, celle sur le toit de la voiture, tout cela sans oublier d'arrêter de dangereux terroristes et preneur d'otages, pour finir avec la magistrale scène des pom-pom girls où Martin Lawrence fait enfin la preuve de son immense talent de comédien comique !
Plus d'1 H 30 de merdes abrutissantes, de discours moralisateurs, d'idéologies nauséeuses, au service d'une histoire pitoyable...
Bref, trêve d'injures, la nullité de ce film se suffit à elle-même...
Juste un dernier frisson avant de partir : le film s'achève sur une phrase pleine de menaces d'une violence intolérable : "Ouvrez l'oeil, on ne sait jamais big mamma pourrait revenir"... Des paroles qui font froid dans le dos et qui me promettent des nuits et des nuits d'atroces cauchemards !!!