Un tremblement de terre d'une amplitude de 9.5 sur l'échelle de Richter a séparé la Californie du continent. L'état n'est que ruine et désolation et un épais nuage toxique empêche toute communication avec le reste des Etats Unis. Parmi les rares survivants, Nick Preston, un gradé de l'armée américaine.Réalisé par
Sheldon Lettich Avec
Dolph Lundgren,
Sherri Alexander,
Joe Michael BurkeSheldon Lettich nous a habitué, dans le domaine du nanar, au plus que correct (Full Contact, Double Impact et apparement le futur Hard Corps), comme au plus mauvais (The Order)...et bien là, il faut avouer que le bougre touche bel et bien le fond...
Comme de bien entendu, en tout bon nanar qui se respecte, privé de moyen, l'action se passe dans un futur pseudo apocalyptique, où tout a été ravagé, autrement dit, on croise 10 survivants et tout ça dans une zone quais désertique...ça permet de donner une raison d'être à l'absence monumentale de...budget...
Vous l'aurez compris, le scénario est aussi épais que du papier toilette une épaisseur, mais, dans ce type de film, est ce bien le plus important?
Les acteurs, de même, sont tout simplement "remarquables", grâce à une galerie de personnages caricaturaux, simplistes et manichéens (rien que ça).
Sont donc présents: le gentil militaire gros dur au coeur tendre, la groupie de service (blonde évidemment), l'autre gentil militaire, le grand méchant très méchant, le scientifique qui est tombé du côté obscur de la force, les gentils contaminés, les méchants contaminés, les faux méchants soumis...etc
D.Lundgren n'a certes jamais été et ne sera jamais un véritable acteur, il n'empêche qu'on l'a déjà vu en verve, même si son jeu monolithique lui va comme un gant pour ce genre de rôle...
S'ensuit une réalisation proprement mauvaise (satanés gros plans!), ainsi qu'un montage bien désastreux, qui donnent un rythme tout simplement soporifique au film. Et ce ne sont pas les 2 explosions/fusillades et les 3 combats qui vont changer la donne...
Ca blablatte à n'en plus finir, et les dialogues étant bien entendu savoureux et relevés.
Bref, on s'endort, on somnole en espérant en vain qu'un peu de castagne vienne pimenté tout ça...
Pour couronner le tout, gâteau sur la cerise, ils nous servent un final au réalisme stupéfiant: la demoiselle noire (morte en théorie) qui prie Dieu afin de faire pleuvoir averse, ce qui d'une réussit et de deux permet au gentil Dolph de "faire tout péter" (mais il s'en sortira quand même), les pauvres camés étant trop ébahis devant cette eau potable (ça change de leur urine)...
Et oui, en plus on goûte à une once de "seigneur je te prie" et tout arrive comme par "miracle" (boudiou, si seulement c'était vrai...)
En conclusion: A éviter, à moins que vous ne vouliez guérir d'une insomnie récalcitrante...