Oui, j'enchaîne les lectures ces derniers temps. Voici mes impressions sur un livre que j'ai lu il y a déjà quelques mois. Je vais essayer de replonger dans mes souvenirs.
"Le complexe de Di", dernier ouvrage de Dai Sijie, l'auteur de "Balzac et la petite tailleuse chinoise" (que je conseille de toute urgence d'ailleurs). Il a reçu le prix Femina cette année et je dois dire que la gente féminine n'a pas fait preuve d'un grand esprit crtitique en le choisissant comme heureux lauréat cette année. Parfois, je m'interroge : un prix récompense t'il une oeuvre antérieur ou le dernier opus. Ici, c'est flagrant.
En effet, ce deuxième roman de l'auteur chinois amoureux de la France ne présente que guère d'intérêt hormis le jeu de mots sur "oedipe et son complexe" dans le titre. Alors qu'il y avait matière à réaliser un bel ouvrage, bien documenté sur les techniques de psychanalyse et leur perception au sein de la société chinoise, nous nous trouvons face à la quête de la vierge inaccessible, seule possibilité de survie d'un amour éternel.
Bref, l'histoire d'un puceau amoureux de l'image d'un amour déchu (jamais réalisé d'ailleursqui a fait des études de psycho en France et voue une passion aux auteurs classiques de la discipline (Freud, Lacan...) qui découvre sa sexualité au cours de la quête de la vierge salvatrice. Pour les détails, je me tiens à votre disposition.