Le Code Da Vinci

Actualité oblige, l'adaptation cinématographique étant prévue pour le 17 mai 2006, voici un topic sur le plus gros succès littéraire de 2005.

A l'origine, un thriller ésotérique de Dan Brown, don les droits ont été acquis, en France par J.C Lattès, pour 30.000 dollars avec Deception Point et Anges et Démons dans le lot.
Au final, des millions d'exemplaires vendus de part le monde et des dizaines de "produits dérivés" tel que des livres d'explication, des codes de déchiffrage et des ouvrages de démystification dont les ventes cumulées ont certainement dû être aussi élevées...

L'avez-vous lu ?
Qu'en pensez-vous ?
Attendez-vous la sortie du film ?
Qu'attendez-vous de l'adaptation cinéma ?
Allez-vous el voir ?

L'intrigue policière est assez bien menée surtout au début. Malheureusement, la fin est un peu tirée par les cheveux et quelque peu prévisible.
De bonnes idées tout de même.
Faut reconnaître que le battage médiatique derrière a bien fait monter la sauce. Le style n'est pas de toute beauté mais est ce vraiment important, les romans de SF ne brillent pas non plus par leur qualité d'écriture et pourtant.

Tous les livres qui sont sortis après donnent des clés sur les mythes fondateurs du culte et nous racontent une fois de plus l'histoire des templiers qui semblent être à l'origine de toutes les confrérie secrètes d'aujourd'hui, depuis les francs-maçons aux multiples loges jusqu'aux rose croix ( d'ailleurs plus très secrètes aujourd'hui à en juger par le nombre de livres publiés sur le sujet)

Tout y passe dans ce bouquin, même les manuscrits de Qumran, Debussy and co. A croire que dès qu'on frôle l'expression artistique on est touché par la grâce divine.

Ah, j'allais oublier. Ce bouquin surfe sur la vague esotérique et dispose de suffisamment de matière pour une bonne adaptation cinéma mais parès le fiasco de "V pour Vendetta", je crains le pire. Entre nous, j'attends moins de Da Vinci que de V pour Vendetta.

Tout y est, sociétés secrètes, religion, conflits de pouvoirs, suspense, crimes atroces, force des symboles, autant d'atours pour donner du sens à une adaptation ciné. Bien jouée, quelques scènes en moins, l'adaptation pourrait bien tenir la dragée haute au livre.

Pour ma part, je n'ai pas particulièrement accroché au récit.

Je me suis obligé, bien après l'engouement mondial pour cette oeuvre, à la lire avant d'aller voir son adaptation cinématographique.
Par pure curiosité et également parce que j'aime m'intéresser à tous les "phénomènes de société"...

Malheureusement, sans avoir été foncièrement déçu, je suis resté très perplexe face au battage médiatique que ce livre a pu engendrer.
J'ai trouvé le style littéraire relativement pauvre dès les premières pages, les énigmes somme toutes très conventionnelles et parfois même à la limite du ridicule et de l'évidence, les théories plutôt abracadabrantesques et l'analyse des tableaux à plusieurs reprises éronnée...
Ben, oui... Comme je suis de nature soupçonneuse et que je ne crois que ce que je vois, à chaque description de tableau, internet et mon ami "google" me permettait de me faire ma propre opinion...

La théorie développée est certes "dans l'air du temps", un brin trangressive à défaut d'être vraiment sulfureuse et originale... Malheureusement, faute d'être suffisament étayée et justifiée, elle ne m'a inspiré que méfiance et soupçon...

Pour couronner le tout, j'avais lu, un an avant que ce livre ne sorte, une autre oeuvre, identique à s'y méprendre, intitulée "le testament des siècles" et écrit par Henri Loevenbruck.
Curieusement, il s'agissait des péripéties d'un scénariste américain accompagné d'une jeune femme journaliste qui, suite au décès de son père, va découvrir que ce dernier menait des recherches sur le testament de Jesus Christ... Ses recherches vont l'amener, en France, à décoder nombre de messages secret notamment sur la célèbre "Joconde" de Leonard de Vinci. Afin de mener sa tâche à bien, il n'a d'autre issue que de demander assistance à l'un de ses amis sur place, un riche député français qui vit dans un immense chateau au milieu d'une propriété boisée...

Vous avouerez qu'il existe de similitudes qui confinent au divin !

TW, votre ami Loevenbruck a publié son bouquin bien après celui de Dan Brown, aussi M Dan ne saurait-il être mis en cause pour vulgaire imitation ici mais plutôt Loenvebruck.



Par ailleurs, coller à l'actualité 2 ans après la sortie du livre Da Vinci, cela fait beaucoup tout de même. Disons plutôt que vous lisez le livre parce que vous êtes un de ces retardataires qui ne veut pas paraître largué après que le film soit sorti. Ainsi, vous serez plus à même de critiquer l'adaptation de Ron Howard.

Le risque quand on regarde un film après avoir lu le bouquin, c'est que les images ne collent pas à la réalité que l'on a imaginé et la déception est grande. Le lire après présente aussi certain risque, celui de coller au bouquin l'imaginaire créé par le film et c'est bien dommage. Le livre est là pour nous faire réver et le réel reprend le dessus bien souvent quand on a vu le film avant.

Wotan a écrit:

TW, votre ami Loevenbruck a publié son bouquin bien après celui de Dan Brown, aussi M Dan ne saurait-il être mis en cause pour vulgaire imitation ici mais plutôt Loenvebruck.

Je serai curieux de savoir d'où tu tiens cette info...
Lorsque l'on regarde les dates de sorties sur "Amazon", on constate que les deux livres ne sont sortis qu'à quelques mois d'intervalle, 18 mars 2003 pour le Code et 3 ocotbre 2003 pour le testament...
Ma confusion provient du fait que la date de publication du Code que j'avais était celle de la diffusion française et non américaine...
Toutefois, ce court laps de temps ne permet pas de prétendre que l'un ait pu plagier l'autre...

Cependant, après la petite enquête que j'ai mené sur internet, il semblerait (malheureusement, il s'agit de messages d'internaute, ou d'interview de Loevenbrucke t de son éditeur) que "Le testament des siècles" ait été effectivement écrit antérieurement au "Code Da Vinci", dès 2000.

Ce qui est également amusant, c'est de constater que, pour le public européen, "Le testament des siècles" est mieux écrit et plus philosophique.

Avant de faire ces recherches, je n'imaginais pas à quel point le débat "Code Da Vinci vs Testament des siècles" avait fait couler l'encre... Curieux lorsque l'on sait que le Code s'est vendu à 20 millions d'exemplaires contre 10.000 pour le livre de Loevenbruck.

Très intéressantes ces informations. Il est toutefois difficile de connaître exactement quand l'un comme l'autre ont été pensés par leurs auteurs et mieux couchés sur le papier. Nous rentrons ici dans les arcanes de la reine mère Inspiration et chacun est libre de dire ce qu'il veut.

Sache que Da Vinci en revanche n'a jamais été accusé de plagier "Le Testament des siècles " mais d'autres bouquins bien antérieurs que l'on peut trouver dans toutes les librairies ésotériques. Mais il est vrai que Loevenbruck aurait quand même eu du mal à affronter un livre tiré à 20 millions d'exemplaires.

En fait le débat Da Vinci est loin d'être fini, il y a même eu un procès récemment que Dan Brown a gagné si mes souvenirs sont bons. Une chose est sûre, ils tiennent là un sacré filon qui n'a pas fini d'être exploité (cf le dernier livre de Dan Brown)

Voici de nouvelles informations concernant l'angoisse de l'Eglise catholique romaine face à la déferlante attendue provoquée par l'adaptation cinématographique du "Code Da Vinci"...

Propos tirés d'une dépêche AFP

"Les catholiques se préparent à la sortie en France le 17 mai, en avant-première mondiale au Festival de Cannes, du film Da Vinci Code, trois ans après la parution du roman vendu à 40 millions d'exemplaires.

La fiction de l'Américain Dan Brown a pour argument l'idée que Jésus et Marie-Madeleine ont eu une descendance, que l'Eglise catholique cache cela à tout prix depuis deux mille ans et qu'elle se sert au XXe siècle de l'Opus Dei comme sicaire.

Le film de Ron Howard, avec Tom Hanks et Audrey Tautou, a 100 millions de dollars de budget. Cette fois, les catholiques se sont préparés à la déferlante, affichant la volonté d'expliquer à nouveau leur dogme et leur histoire tout en se refusant au boycott ou à la polémique. La nonne britannique qui protestait l'été dernier devant la cathédrale de Lincoln où se tournait le film ne semble guère faire d'émules.

En France, un site web (http://www.davinci-codex.com) sera en ligne début mai et des jeunes aideront l'église Saint-Sulpice à Paris, l'un des lieux du roman, à accueillir les visiteurs - 120.000 de plus depuis un an que les 600.000 habituels - selon Mathilde Henry, 38 ans, à l'initiative du projet.

"L'engouement pour le Da Vinci Code est une très grande quête de sens, les gens qui viennent à St Sulpice recherchent inconsciemment du sacré, une tradition, une famille", dit-elle.

Le théologien Bernard Sesboüé publie "Le Da Vinci Code expliqué à ses lecteurs" (Seuil), Les Presses de la Renaissance annoncent "L'Opus Dei, enquête sur +le monstre+" de Patrice de Plunkett le 18 mai, Le Monde des Religions du 2 mai évoquera la quête du Graal.

La presse catholique se mobilise: Famille chrétienne propose l'envoi gratuit de quatre numéros du 13 mai au 3 juin, avec un sondage exclusif sur la culture religieuse des Français, La Vie consacre au film son dossier du 11 mai, la revue Il Est Vivant! (Communauté de l'Emmanuel) diffusera gratuitement 350.000 exemplaires en mai pour sa sortie en kiosque.

Aux Etats-Unis, les évêques américains ont déjà lancé le 9 mars un site internet (JesusdeCoded.com), proposant des informations sur les origines de la chrétienté et un film documentaire.

L'Opus Dei (84.000 membres dans 80 pays), fondée en 1928 en Espagne par Jose Maria Escriva, canonisé par Jean Paul II qui a accordé en 1982 le statut de prélature personnelle à cette organisation réputée conservatrice, a écrit plusieurs fois en vain à Sony-Columbia pour demander que son nom ne soit pas cité ou qu'un avertissement présente clairement le film comme une fiction.

Rompant avec sa discrétion légendaire, l'organisation a multiplié interviews et visites notamment de ses bureaux new-yorkais. Elle a surfé sur la notoriété que lui apportait involontairement le roman, invoquant l'adage américain "si on te donne des citrons, fais-en de la limonade".

Souvent accusée d'avoir soutenu le régime franquiste, son image avait été ternie aux Etats-Unis par l'arrestation en 2001 d'un membre, Robert Hanssen, agent du FBI qui travaillait pour Moscou.

Le magazine Time vient de lui consacrer sa Une, les médias anglo-saxons ont multiplié les reportages, notamment sur Silas Agbim, membre de l'Opus Dei, un souriant courtier de Brooklyn né au Nigeria prénommé comme le moine albinos meurtrier du roman.

John Allen, correspondant au Vatican du National Catholic Reporter américain, a publié en novembre 2005 un ouvrage remarqué qui démystifie l'Opus Dei et compare sa réputation avec celle faite aux jésuites durant la contre-réforme."

Da vinci Code est un bon bouquin ...............


.......à lire sur la plage.

Finalement , rien d'exeptionnel , un simple livre policier avec uun coté légèrement sulfureux.

le principal intérêt de ce bouquin est pour ceux qui en ont le courage de ne pas tout prendre à la lettre et donc de faire quelques recherche pour s'apercevoir que 90% ce que nous raconte l'auteur est faux.( un sondage disait récemment que plus de 30 des lecteurs du livres croyaient aux thèses de l'auteur. inquiétant!)

Il permet également de revoir avec un oeil différent certaines oeuvres d'art ( notemment la Cène) .

roseluis a écrit:

Da vinci Code est un bon bouquin ...............


.......à lire sur la plage.

Finalement , rien d'exeptionnel , un simple livre policier avec uun coté légèrement sulfureux.

le principal intérêt de ce bouquin est pour ceux qui en ont le courage de ne pas tout prendre à la lettre et donc de faire quelques recherche pour s'apercevoir que 90% ce que nous raconte l'auteur est faux.( un sondage disait récemment que plus de 30 des lecteurs du livres croyaient aux thèses de l'auteur. inquiétant!)

Il permet également de revoir avec un oeil différent certaines oeuvres d'art ( notemment la Cène) .

Pour caler les meubles.

Pétar c'est mauvais, c'est mal écrit, le suspens je ne sais pas ou il est (pourtant je l'ai cherché), le récit est laborieux, et les énigmes sont nazes, et la polémique pas vraiment neuve.

J'ai apprécié le côté transgressif du Da Vinci Code. En effet, pourquoi Jésus n'aurait-il pas eu de relations sexuelles avec une femme, voire même sa propre femme, et mourir après l'avoir enfantée.
Ce bouquin a eu le mérite de faire tomber ce tabou gnostique et de mettre à jour ce secret mystique et séculaire devant le grand public même si Dan Brown n'a fait que reprendre et compiler des thèses développées par d'autres, notamment des historiens et théologistes, qui contestent ardemment aujourd'hui le contenu du roman.

Ce roman a super bien marché car il dévoile un des secrets les mieux gardés (du moins à l'époque) tout en surfant sur la vague de l'ésotérisme actuelle, mêlant religion, énigmes mystiques et secrets conservés par une élite. Donc pour résumer, Dan Brown a créé l'équation suivante : sexe + religion + complot = very big best-seller. Un truc comme ça on peut l'xploiter une fois mais ça va être dur de faire mieux !
Pourtant j'ai nettement préféré "Anges & Démons", son deuxième roman, qui se passe moitié au CERN à Genève et moitié au Vatican.
Actuellement, je lis Deception Point, qui, même si l'intrigue est captivante, n'arrive pas à la cheville des 2 opus précédents.
Sinon, je vous conseille son tout premier roman : "Fortress Digital" qui n'est disponible, pour l'instant, qu'en version anglaise (import). Comme dans le cas de ses autres livres, Dan Brown nous emmène dans un univers mélangeant réalité et fiction.
Voici le synopsis : Il s'agit d'une cryptographe (comme dans le Da Vinci Code) qui se trouve face à un problème inédit : le super-ordinateur de 3 millions de processeurs utiilisé par la NSA pour casser tous les codes qui cryptent les communications mondiales (e-mails, transfert de fichers, ...) se casse les dents sur un code apparemment incassable. Alors qu'il lui faut habituellement quelques minutes pour décrypter un fichier, il recherche toujours la solution après plus de 16h ... Ce roman nous fait voyager aux États-Unis, en Espagne et au Japon, à la recherche de la solution.

Waouh... !!! Un grand fan de Dan Brown. Je ne reviendrai pas sur le Da Vinci que j'ai déjà du commenter sur ce forum. Je n'ai pas essayé ses autres bouquins. Un des mérites du Da Vinci c'est de nous avoir ouvert les yeux sur d'autres voies de lectures possibles des évangiles. Derrière toute cette réflexion sur le Féminin sacré, Marie Madeleine..., et Léonard De Vinci, on peut se demander si l'auteur ne veut pas nous accompagner vers une relecture des évangiles et notamment l'Evangile de Jean. Question : De Vinvi n'était-il pas un Joanniste après tout ?

je viens de lire pendant mes vacances Deception Point du même auteur, et sans être complétement emballé, j'ai bien aimé.

Je n'ai pas lu Da Vinci code ni Anges et démons (j'espère rattraper mon retard afin de ne pas mourir idiot ), donc je ne me lancerai pas dans d'obscures comparaisons, mais le style de Dan Brown m'a plu, même si parfois les rembondissements sont un peu capilotractés

En tout cas, content de voir que tu n'as pas entièrement disparu !

The Wraith a écrit:

En tout cas, content de voir que tu n'as pas entièrement disparu !

Et après Monsieur m e targue de broder des mails courts et inutiles !!! Vous feriez mieux de vous intéresser un peu plus aux autres.